Croiser ses collègues dans les couloirs, leur faire un pouce en l’air, liker ensemble autour de la machine à café, partager les derniers spoilers et actualités à ne pas manquer…autant de petites habitudes qui participent à la cohésion de l’équipe et font terriblement défaut à distance. Loin des yeux, c’est le cœur même de l’entreprise qui s’effrite !
Le home office n’est officiellement pas LA solution
Une fois l’enthousiasme du télétravail passé, la motivation a tendance à s’assécher en distanciel, or les entreprises ont besoin d’énergie pour se réinventer. Très vite le besoin de retrouver ses collègues, ne serait-ce que le temps d’une journée, s’est faire ressentir.
Le nouveau modèle : faire mieux avec moins, ensemble.
L’espace de travail est et reste un levier de performance, d’engagement, de développement des hommes et des femmes, de rétention des talents. Il devient simplement davantage modulaire avec un siège qui permet aux collaborateurs de se ressourcer en prenant un bain de collectif, le home office pour se concentrer et le tiers-lieu pour les bonnes conditions de travail à deux pas de chez soi.
Si les entreprises ont souhaité réduire leur nombre de postes autour de la crise sanitaire, elles ont également augmenté leur nombre de salles de réunions, des salles où collaborer sous diverses formes, de l’agora au café lounge, voire à l’espace de coworking intégré pour accueillir de petites entreprises externes. La tendance à restreindre son espace s’accompagne donc d’une volonté d’en accroître la qualité sociale.
Des chiffres et des êtres
73 % des actifs qui allaient au bureau pendant le confinement disent que cela a contribué à leur bonheur
40 % des actifs citent les collègues et la bonne ambiance comme source de bien-être au travail
À la question « Diriez-vous que le travail contribue à votre bonheur personnel ? », plus de 7 actifs sur 10 répondent « Oui ».
Sources : D’après les études Workplace de l’ESSEC et BNP Real Estate (mai) ; OpinionWay