Dans un monde du travail qui bouge…les employeurs redoublent d’inventivité pour attirer et retenir les meilleurs profils. Les conditions de vie et l’envie de travailler autrement sont devenues un argument de premier choix et sur ce terrain là, tous les coups sont vivement encouragés. En voici trois qui nous ont marqué !

Au Japon, Cupidon se mêle au travail !

Au pays du Soleil-Levant, le célibat est considéré comme un véritable échec par les concernés. Convaincues qu’une vie privée épanouie favorise l’efficacité au travail, des entreprises ont décidé de jouer les entremetteuses avec l’aide de l’appli de rencontre Aill Goen. Son IA détaille le niveau de compatibilité entre les employés et les conseille sur leurs premiers échanges jusqu’au rendez-vous. Ce n’est pas totalement dépourvu de sens, après tout…ils ont déjà un point commun !

Le voyage d’une vie ? C’est la direction qui régale !

Après avoir consulté ses salariés sur les racines de leur mal-être, la start-up Artu’In a répondu à leur demande de temps pour soi et la famille…en leur offrant un congé sabbatique payé ! À condition d’avoir trois ans d’ancienneté, ils peuvent désormais s’absenter plusieurs mois pour réaliser un long voyage. La logique ? Au bout de trois ans, on est souvent à la fin d’un cycle. L’entreprise espère ainsi leur offrir l’occasion de faire le point et de se ressourcer !

Bien-être au travail : un dessein animé !

L’association Centr’Alp propose aux salariés des entreprises adhérentes un panel d’animations culturelles et sportives pour développer leur bien-être entre 12h et 14h. La formule débloque également l’accès à une conciergerie avec pressing et livraison de paniers frais, des réductions à faire valoir dans les lieux de loisirs ou les commerces locaux. De quoi s’approprier la pause méridienne et en faire un vrai moment privilégié.

L’avis d’un expert : EllaSanté

  • Comment la prévention santé crée-t-elle un environnement où l’utilisateur se sent estimé ?

Les démarches de prévention santé témoignent d’un engagement fort des entreprises, d’une volonté d’apporter aux utilisateurs des solutions pour préserver leur capital santé et se sentir mieux dans leur vie. La santé telle que définie par l’OMS n’est pas simplement l’absence de maladie, mais un « état de complet bien-être physique, mental et social ». En dégageant du temps et des moyens en faveur d’actions de prévention, l’entreprise crée un environnement plus accueillant, inclusif et pérenne.

  • Y a-t-il un risque d’en faire trop ? Ces sujets peuvent-ils s’assimiler à du wellbeing washing ?

Avec la crise sanitaire, les attentes des utilisateurs sur ces sujets se sont renforcées et le champ d’action est très vaste. Certaines structures s’engagent donc dans des programmes très complets tant sur le plan individuel (bilans de santé, séances de massage, entretiens nutritionnels) que collectif (ateliers de nutrition, sophrologie, yoga, mobilisation sur des grands temps de la prévention comme Octobre Rose, Mars bleu, Mois sans tabac…).
Il est cependant essentiel que les pratiques managériales soient en cohérence avec ces démarches, au risque qu’elles soient perçues par les équipes comme des actions de communication et d’image, passant à côté de leur objectif premier qui est d’aider les utilisateurs à se sentir mieux sur leur lieu de travail et dans leur quotidien.